boussole sur une carte
Perspectives de répartition de l'actif

Investissement en milieu de cycle : place à la sélectivité

La reprise se poursuit, mais le pic de croissance a été franchi. Dans ce contexte, nous favorisons un positionnement en faveur des placements à risque pour les portefeuilles à actifs multiples, en privilégiant délibérément la sélection des titres et des secteurs.

L'auteur

Erin Browne

Gestionnaire de portefeuille, Répartition de l'actif

Voir profil
in-page
LIRE LES PERSPECTIVES

Points de vue sur la répartition de l'actif

Télécharger notre publication à destination des investisseurs pour connaître le positionnement des portefeuilles par rapport aux catégories d'actif mondiales.

Télécharger PDF
Couverture des perspectives de répartition de l'actif 

Perspectives de répartition de l'actif

Le rebond de croissance soutenu et inégal d'un pays à l'autre cette année devrait se muer en 2022 en une reprise mieux synchronisée, mais plus modérée (quoique toujours supérieure à la moyenne).

Nous ne nous attendons d'ailleurs pas uniquement à un pic de croissance, mais également d'inflation et d'intensité pour les mesures de soutien. La pandémie en tant que telle semble aussi s'estomper. Notre forum d'investissement de début juin a particulièrement mis en lumière ces quatre pics. Les explications figurent dans nos dernières perspectives cycliques, «Inflexion de l'inflation.»

Nous estimons qu'après avoir franchi ces pics, l'économie mondiale évolue maintenant en milieu de cycle. D'un point de vue de la répartition de l'actif, les placements orientés sur la croissance (comme les actions et les instruments de crédit) peuvent toujours offrir des rendements relativement attrayants, moyennant toutefois une plus grande dispersion géographique et sectorielle. En outre, le niveau élevé des valorisations et la faiblesse des taux obligataires sous-tendent des rendements moins importants sur le plan du bêta. Dans ce contexte, une différenciation ascendante parmi les catégories d'actif (pays, secteurs, émetteurs) s'avérera cruciale pour les résultats des placements.

Les pics

La multiplication des vaccins et l'atteinte prochaine d'une immunité de groupe dans de nombreux pays permettent d’espérer que le pire de cette pandémie pourrait être passé.

Toutefois, à mesure que la situation sanitaire s'améliore, les mesures de soutien s'estomperont. Celles-ci doivent prendre fin en fonction d'un calendrier ou d'un taux de chômage donné, l'impulsion budgétaire ayant déjà basculé en territoire négatif en Chine. En ce qui concerne les politiques monétaires, certaines banques centrales ont amorcé une normalisation en mettant fin à leurs rachats d'actifs (Banque du Canada, Banque d'Angleterre) ou en relevant les taux (certains pays émergents) Aux États-Unis, la Réserve fédérale a indiqué en juin son intention de commencer à évoquer lors de ses prochaines réunions la fin des rachats d'actifs, alors que son graphique « à points » révélait un devancement de ses prévisions de relèvement de taux directeurs. Nous prévoyons que les banques centrales des grands pays développés procèdent à des hausses de taux en 2023.

Une inflation plus forte que prévu a déclenché des craintes, mais nous estimons toujours qu'il s'agit d'une flambée temporaire provoquée à la fois par des effets de base par rapport aux chiffres de l'an dernier, des goulets d’étranglement dans les approvisionnements et des pénuries provisoires. Les indices de prix devraient également évoluer de façon plus modérée en 2022 (voir le billet sur le blogue de PIMCO « A Swift Price‑Level Adjustment, Not an Inflation Spiral »).

Un contexte de milieu de cycle

La fin des mesures de soutien budgétaire et monétaire pèsera sur la croissance de l'an prochain, malgré les effets favorables de la réouverture de l'économie. Nous prévoyons que le PIB réel des pays développés augmentera de 6 % en 2021 (d'un quatrième trimestre à l'autre) et décélèrera en 2022 pour s'établir un peu en deçà de 3 %. Dans les pays émergents, une progression moins rapide des taux de vaccination a retardé la reprise de sorte que nous misons sur une croissance du PIB allant jusqu'à 5 % en 2022 (d'un quatrième trimestre à l'autre), après un rythme de 3,5 % en 2021.

Le rattrapage de la demande, l'épargne et la situation financière favorable des entreprises jouent en faveur des actifs orientés sur la croissance
Investissement en milieu de cycle : place à la sélectivité

Même si les taux de croissance culminent cette année sur les marchés développés et ralentiront ensuite, une expansion toujours soutenue en valeur absolue caractérisera l'horizon à long terme. Le rattrapage de la demande, l'importante épargne des consommateurs et les taux d'endettement raisonnables des sociétés créent un contexte favorable pour une croissance économique alimentée par le secteur privé. Il s'agit d'une période attrayante pour les actifs axés sur la croissance.

Dans l'ensemble, nous estimons que l'économie a atteint le milieu du cycle (voir graphique 1), comme en témoignent les valorisations boursières à notre avis. Historiquement, ces périodes ont généré des rendements soutenus pour les actions, mais disparates. Les instruments de crédit tendent à s'apprécier également dans ce contexte, tout en restant généralement distancés par les actions en termes ajustés au risque. À l'inverse, le dollar américain s'est souvent déprécié durant ces périodes.

Graphique 1 : Le modèle factoriel dynamique de PIMCO indique une probabilité élevée que l'économie américaine ait atteint le milieu de son cycle d'expansion.

Le graphique 1 représente sous forme d'un graphique circulaire stylisé la probabilité que l'économie américaine évolue actuellement en milieu de cycle d'expansion, sur la base des estimations de PIMCO établies à partir de données macro-économiques (des précisions figurent dans les notes en dessous du graphique). Dans cette division du cycle en six phases, PIMCO estime la probabilité que l'économie américaine évolue dans le second tiers (milieu) de la phase d'expansion à 89,8 %, par rapport à 5,6 % et 4,6 % pour le premier ou le dernier tiers de cette phase respectivement. La probabilité que l'économie américaine évolue dans la phase de récession s'établit à 0,0 %.

Graphique 1

 

Le modèle factoriel dynamique divise le cycle d'affaires en six phases distinctes. Ainsi, le deuxième tiers de la phase d'expansion correspond au milieu de celle-ci. Le modèle incorpore un ensemble de facteurs sous-jacents, qui conditionnent la croissance économique, et suppose que les différentes périodes économiques dépendent de ces facteurs, moyennant un décalage dans le temps variable. Nous estimons ces facteurs sur la base de 750 séries de variables temporelles américaines couvrant des phénomènes variés, notamment les composantes de la croissance et de l'inflation, les chiffres de l'emploi, les enquêtes, les statistiques immobilières, les données bancaires, les taux d'intérêt, les prix des actifs, etc.

Le milieu d'une phase d'expansion s'avère généralement favorable pour investir, mais la compression des primes de risque sur les différents marchés demande aux investisseurs de se fier davantage à la sélection des titres et des secteurs pour obtenir des rendements. Cela est d'autant plus vrai que les changements rapides qui accompagnent la période d'après pandémie remettent en cause les comportements d'investissement traditionnel, alors que des incertitudes importantes subsistent quant à la suite des événements.

Depuis l'éclosion de la pandémie, les aspects ESG suscitent l’intérêt croissant de nombreux investisseurs, notamment parmi les sociétés et les gouvernements
Bâtiments du quartier financier de Londres

Des perturbateurs potentiels

Qu’est-ce qui pourrait changer cette fois-ci? L’investissement environnemental, social et de gouvernance (ESG) constitue une tendance en plein essor dans cette phase de milieu de cycle. Le nombre de conférences téléphoniques lors des annonces de résultats des sociétés qui font mention de questions ESG a fortement augmenté depuis le début de la pandémie (voir graphique 2). Une représentation de ces dimensions ESG contribue à définir une stratégie de répartition de l'actif pertinente.

Graphique 2 : Les aspects ESG sont de plus en plus souvent mentionnés dans les communications de bénéfices des sociétés depuis 2019

La ligne du graphique 2 représente entre mai 2005 et mai 2021 le pourcentage des conférences téléphoniques de communication des résultats de sociétés au cours desquelles il est fait mention d'aspects ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Oscillant entre 0 % et 1 % sur l'essentiel de la période, la courbe dépasse 5 % en 2019 et atteint 19 % au début de 2021. Les données se composent des transcriptions des conférences téléphoniques des communications de bénéfices d'environ 10 000 sociétés mondiales.

Graphique 2

 

Source : PIMCO, analyse des transcriptions des conférences téléphoniques des annonces de résultats d'environ 10 000 sociétés mondiales jusqu'à mai 2021.

Selon les Nations Unies, plus de 110 pays, représentant environ 70 % du PIB mondial, se sont engagés envers un avenir zéro net en carbone. Même s'il s'agit d'un phénomène de plusieurs décennies, les investissements et les changements d'habitudes de consommation devraient créer une forte demande pour certains biens et équipements (ex. les énergies renouvelables, les semi-conducteurs, la foresterie, les pâtes et papiers). En contrepartie, plusieurs entreprises se trouveront en proie à une transition risquée ou à de longues difficultés (ex. les activités gazières et pétrolières traditionnelles qui ne se sont pas encore ajustées). Le changement vers un avenir plus vert nécessite l'adoption de nouvelles technologies et sources d'énergie, ainsi qu'une actualisation de la réglementation et des politiques. (Pour en savoir plus sur nos perspectives entourant l’économie verte, veuillez consulter notre récente vidéo : «Beyond the Paris Agreement: Corporate Investing and Climate Change.»)

Avec un peu de chance, les longues années d'aggravation des inégalités, exacerbées par l'éclosion de la pandémie, ont éveillé une conscience collective sociale qui remet de plus en plus en cause les anciennes pratiques commerciales : interdiction des contrats zéro heure au Royaume-Uni, hausse parfois substantielle du salaire minimum (en particulier auprès des grands employeurs américains), amélioration des conditions de travail des employés (sous l'impulsion des pouvoirs publics ou des sociétés elles-mêmes, y compris aux États-Unis). Ces évolutions auront inévitablement des répercussions sur les petites entreprises.

De plus, pour la première fois, les pays de l'Organisation pour le développement et la coopération économiques (OCDE) évoquent sincèrement et de façon concertée un niveau d'imposition minimal mondial pour les entreprises. Le G7 a proposé un taux d’au moins 15 %. Les conséquences pourraient s’avérer significatives, avec des hausses d’impôt pour certaines sociétés. Le recours à l'automatisation et aux technologies avancées (comme l'intelligence artificielle) pourrait constituer une réponse positive, que retiendront probablement les chefs de file de ces secteurs. Toutefois, une meilleure redistribution du revenu devrait également générer une consommation plus généralisée et réduire la propension à épargner.

Les pouvoirs publics et les sociétés investiront probablement dans des améliorations de leur chaîne d'approvisionnement, notamment pour les semi-conducteurs, les batteries et les fournitures médicales.
street with 3 small houses

Les pouvoirs publics et les sociétés investiront probablement plus massivement à l'échelle locale afin de raccourcir les chaînes d'approvisionnement et garantir leur capacité à produire des biens stratégiques comme des semi-conducteurs, des batteries ou des fournitures médicales. Dans ce contexte, les questions de sécurité économique et d'intérêts nationaux interféreront avec la logique économique, au risque que les investissements déployés dépassent les besoins. En outre, nombre de secteurs qui ont souffert durant les cycles précédents et qui ont dû mettre en œuvre des regroupements importants récupèrent un certain pouvoir de négociation vis-à-vis de leurs clients (ex. le transport maritime). Effectivement, ils paraissent aujourd'hui plus concentrés et bénéficient en conséquence d'une meilleure organisation de leurs approvisionnements, de contrats à plus long terme et d'un pouvoir d'établissement des prix.

Voici certains facteurs que nous incluons dans notre cadre descendant de répartition de l'actif et dans notre processus ascendant de sélection des titres, afin de procurer de meilleurs résultats pour les portefeuilles. Parmi les portefeuilles à actifs multiples de PIMCO, cet angle ESG a favorisé la surpondération de certaines sociétés dans les secteurs verts (ex. les énergies renouvelables), numériques (ex. les semi-conducteurs), de la foresterie ainsi que des pâtes et papiers. Nous demeurons toutefois vigilants en ce qui a trait aux combustibles fossiles.

Nous privilégions les sociétés les mieux placées pour tirer parti des perturbations à plus long terme dans les technologies, la géopolitique et le développement durable
street with 3 small houses

Conclusion pour les placements

Dans cet apparent milieu de phase d'expansion, nous favorisons généralement les actions et les instruments de crédit, qui se sont historiquement appréciés dans ce type d'environnement. En ce qui concerne les premières, nous investissons en priorité dans les sociétés en mesure de tirer parti de perturbations séculaires dans les technologies, la géopolitique et le développement durable. En ce qui concerne les seconds, nous restons sélectifs, en privilégiant les secteurs liés à l'immobilier.

La dispersion des rendements entre les catégories d'actif reste typique du milieu d'une phase d'expansion, même si chaque cycle comporte ses particularités. Les disparités d’une reprise subséquente à une récession ayant pour origine une pandémie suscitent des inquiétudes, exigeant une approche flexible et une grande vigilance en matière de sélection des secteurs et des titres. Nous mettons l'emphase dans les portefeuilles à actifs multiples sur les opportunités ascendantes au sein de catégories d'actif en mesure de surclasser le marché dans le contexte de reprise qui prévaut et de bénéficier des perturbations à plus long terme.

Déclarations

Toronto
PIMCO Canada Corp.
199 rue Bay, bureau 2050,
Commerce Court Station
P.O. Box 363
CP 363, Toronto, ON, M5L 1G2,
416.368.3350

Les rendements passés ne constituent pas une garantie ou un indicateur fiable des résultats futurs.

Tous les placements comportent un risque et peuvent perdre de la valeur. Investir sur le marché obligataire comporte certains risques, y compris des risques associés au marché, aux taux d’intérêt, aux émetteurs, à la solvabilité de l'émetteur, à l'inflation et à la liquidité. La valeur de la plupart des fonds et stratégies obligataires est affectée par les fluctuations des taux d'intérêt. Les obligations et stratégies obligataires ayant des durées plus longues tendent à être plus sensibles et plus volatiles que celles ayant des durées plus courtes. En général, le cours des obligations baisse lorsque les taux d'intérêt montent et le contexte actuel de taux faibles augmente ce risque. Les réductions actuelles des capacités des contreparties obligataires pourraient contribuer à diminuer la liquidité du marché et à en augmenter la volatilité. La valeur de rachat des placements en obligations peut être inférieure ou supérieure à leur valeur originale. Les obligations indexées sur l'inflation (OII) émises par un gouvernement sont des titres à revenu fixe dont la valeur de remboursement est ajustée périodiquement en fonction du taux d'inflation. Les OII perdent de la valeur lorsque les taux d'intérêt réels augmentent. Les bons du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) sont des obligations indexées à l'inflation émises par le gouvernement américain. La valeur des actions peut diminuer en raison de la conjoncture sectorielle, économique ou boursière, perçue ou réelle. Les titres adossés à des crédits hypothécaires ou à des actifs peuvent s’avérer sensibles aux variations de taux d’intérêt ou au risque de remboursement anticipé et, même s’ils sont généralement soutenus par un gouvernement, un organisme public, ou un garant privé, il n’y a aucune assurance que celui-ci pourra respecter ses obligations. Les FPI comportent certains risques, notamment liés à une contre-performance du gestionnaire, à des évolutions défavorables de la fiscalité ou à l'inadmissibilité du revenu à des exemptions ou allègements d'impôts. Les titres de qualité moindre à rendement élevé présentent un risque plus élevé que ceux de qualité supérieure; les portefeuilles qui investissent dans la première catégorie pourraient subir des risques de crédit et de liquidité plus élevés que les portefeuilles qui investissent dans la seconde. Investir dans des titres libellés en devises étrangères ou domiciliés à l'étranger peut comporter des risques plus élevés en raison des fluctuations des taux de change, des risques économiques et des risques politiques, lesquels peuvent être plus importants dans les marchés émergents. Les taux de change peuvent fluctuer sensiblement sur de courtes périodes et réduire les performances d'un portefeuille. Les matières premières sont exposées à des risques plus élevés, notamment des risques politiques, réglementaires, liés au marché ou aux conditions naturelles. La diversification ne garantit pas contre une perte.

L'investissement socialement responsable est qualitatif et subjectif par nature. Il n'existe aucune garantie que les critères utilisés, ou le jugement exercé, par PIMCO reflètent les convictions ou les valeurs d'un investisseur en particulier. Les renseignements concernant les pratiques responsables sont obtenus à partir de rapports non obligatoires, ou établis par des tiers, qui peuvent ne pas s’avérer exacts ou exhaustifs. Un gestionnaire de placement se fie à ces renseignements pour évaluer le degré selon lequel une société tient à mettre en œuvre des pratiques responsables. Les normes de responsabilité sociale diffèrent d’une région à l’autre. Rien ne garantit l’efficacité de la stratégie et des techniques d’investissement socialement responsable.

Rien ne permet de garantir que ces stratégies d’investissement fonctionneront dans toutes les situations du marché ni qu’elles ne conviendront à tous les investisseurs. Chaque investisseur doit évaluer sa capacité à investir dans une optique à long terme, surtout en période de repli du marché. Les investisseurs devraient consulter leur conseiller financier avant de prendre une décision de placement.

Les prévisions, estimations et certaines informations contenues aux présentes sont basées sur des recherches exclusives et ne doivent pas être considérées comme des conseils en matière de placement ou des recommandations relatives à une stratégie particulière de titres ou de produits de placement. Les prévisions et les estimations comportent des limites inhérentes et, contrairement aux rendements réels, elles ne tiennent pas compte de l’activité de négociation, des contraintes de liquidité et des autres coûts. De plus, les références à des résultats futurs ne doivent par être considérées comme des estimations ou des promesses concernant le portefeuille d'un client.

Aux présentes, les termes « abordable » et « onéreux » s’entendent d’un titre ou d’une catégorie d’actif que l’on peut considérer comme nettement sous/surévalué par rapport à sa moyenne historique et aux anticipations du gestionnaire. Aucune garantie n’est donnée concernant l’obtention de résultats futurs, de gains ou de protection contre des pertes éventuelles grâce à la valorisation d'un titre.

PIMCO offre de façon générale des services aux institutions, intermédiaires financiers et investisseurs institutionnels qualifiés. Les investisseurs particuliers devraient communiquer avec leur propre conseiller financier pour déterminer les choix de placement les mieux appropriés à leur situation financière. Ce document contient les opinions du gérant, lesquelles sont sujettes à modification sans notification préalable. Ce document a été distribué à des fins uniquement d’information et ne devrait pas être considéré comme un conseil de placement ni comme une recommandation visant un titre, une stratégie ou une solution de placement en particulier. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice non géré. Les informations contenues aux présentes proviennent de sources considérées comme fiables, mais ne sont pas garanties. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite sous aucune forme ni utilisée comme référence dans une autre publication, sans permission écrite expresse. PIMCO est une marque d’Allianz Asset Management of America L.P. aux États-Unis et ailleurs. ©2021, PIMCO.